Il est important de savoir qui vous êtes, il est donc prévu ici de décrire en quelques points détaillés - un minimum de cinq, d'ailleurs - sur le caractère de votre personnage. Est-il patient, orgueilleux, marrant? Développer au maximum, ça ne rend la chose que plus intéressante...

Je me souviendrais toujours du rire éclatant de ma mère, du sourire rassurant de mon père et je sais qu'ils resteront à jamais gravés dans mon coeur ...

Mes parents et moi avions emménagés dans une petite ville à proximité de Biloxi, après le passage de l’ouragan Katrina. J'avais 18 ans. Mes parents soutenaient fortement l'intégration des vampires à notre société, ils avaient même fait une sorte de campagne politique pour aider les Hommes à cohabiter avec eux et à les accepter dans leur société.
Malgrès leur travail très prenant ils trouvaient toujours du temps pour être avec moi, m'aider et me soutenir. Je les aimaient plus que tout au monde mais le destin avait décidé de me les arracher.

Je rentrais du lycée lorsque tout est arrivé.
Ma voilure était garée au fond du parking. Je m’y dirigeais hâtivement comme à mon habitude. J’étais seule. Le chuchotement des arbres et la danse de leurs branches souples rendaient l’atmosphère inquiétante.
Des bruits de pas se firent entendre. Quelqu’un venait. Je me retournai et vit la silhouette souple et élancée d’un Traqueur.
<< Vous cherchez quelque chose ?>> demandais-je presque en criant.
Il s’avança jusqu’à moi et mes regarda avec ses yeux sombres, un sourire satisfait au coin des lèvres.
<< Je crois avoir trouvé ce que je cherchais >> Dit-il en me fixant du regard.
<< Hamy Stanley, la Nuit t’a choisie ; ta mort sera ta renaissance. La Nuit t’appelle ; prête l’oreille à sa douce voix. Ton destin t’attend à la Maison de la Nuit. >>
Il pointa son doigt sur moi. Une vive douleur s’empara brutalement de mon front. La Transformation.
Mes parents m’en avaient souvent parlé : après avoir été Marquée, il fallait que je rejoigne la Maison de la Nuit pour suivre une éducation qui fera de moi un vampire.

Lorsque je levai la tête, le Traqueur avait disparut. Ma douleur au front s’estompait légèrement. Je repris mes esprits et décidai alors de me dépêcher de rentre pour de mander de l’aide à mes parents.
La route me parut affreusement longue. Ce fut presque en courant que j’atteignis le seuil de la maison.
Je baissai la poignée. La porte était ouverte. Une odeur nauséabonde s’empara subitement de ma gorge. J’ouvris lentement la porte. Un hurlement déchira ma poitrine. Derrière la porte, se trouvait les corps inertes de mes parents, étendus dans une marre écarlate, un poignard planté dans le cœur.
<< MAMAN ! >> Hurlai-je.
Je couru sans réfléchir et me laissa tomber devant le corps éteint de ma mère. Je soulevais son visage baignant dans le sang. De ses yeux fermés coulaient de petites gouttes rouges.
Mon cœur se déchira, des larmes ruisselèrent sur mes joues, mon esprit était engourdis par mes propres plaintes. Je la serrais dans mes bras. J’aurais tout donné pour qu’ils ne me quittent pas. Mes sanglots faisaient tressauter ma poitrine. Toute mon âme souffrait.

Je levais la tête. Au centre de la flaque, une croix en bois avait été plantée dans le parquet au dessus duquel une pancarte était accrochée.
<< NOUS ETEINDRONS SATAN DE NOS PROPRES MAINS>>
Je reconnu tout de suite : Le peuple de la foi. Une rage puissante souleva mon cœur. J’arrachais violemment la croix et la balança contre un des miroirs qui se brisa en des millions de morceaux, réverbérant contre les murs une couleur rubis étincelante.
Mes yeux commencèrent à me brûler. Sans attendre, et sans faire attention à mon T-shirt immaculé de sang, je me précipitai dans ma voiture afin de me mettre à l’abris de la douleur, à l’abris de la mort. La brûlure se diffusa, de plus en plus insistante, se propageant lentement dans mon crâne.
Je fis démarrer la voiture et partie au quart de tour. Sans en être vraiment, je savais ou j’allais : je me dirigeais à toute allure vers la Maison de la Nuit.

Je me souviens à peine du trajet. La douleur avait été forte, insoutenable, mais il fallait que j’arrive là bas. Mon but était tracé et je roulais vers mon destin.
Mes larmes ne cessaient de couler, la peine continuait d’accroitre mes plaintes mais j’avançais.
En sortant de ma voiture, ma tête me faisait tant souffrir, que je voulais hurler. Mais les sanglots bloquaient ma gorge.
Chaque pas était une torture, mes membres manquaient à chaque instant de crouler sous mon poids.
Un dernier pas, un dernier souffle, un dernier regard, l’immense porte en bois ancien se trouvait devant moi.
Je m’effondrais sur les escaliers de l’entrée.

Je ne pense pas vouloir me venger contre les assassins de mes parents ; je ne pense pas non plus être capable de les pardonner. Tout ce que je sais c’est que si un jour je les croise, je ne me retiendrais pas ….

Peu de temps après je me réveillai dans l’infirmerie. Ma tête ne me faisait plus souffrir, mes larmes ne coulaient plus, mais la peine était toujours présente.
L’infirmière m’accueilli et m’informa qu’elle m’avait trouvée évanouie sur les marches de l’entrée, que la police avait été appelée, et que mes parents allaient être enterrés…

Je m’appelle Hamy Stanley et je suis prête à entamer ma nouvelle vie…










Avatar: Taylor Momsen
Pseudo: Hamy Stanley
Sexe: féminin !
Comment avez-vous connu le forum? j'ai cherché un fow sur "the house of night"
Une dernière chose? j'ai vraiment hâte de faire des RP pour pouvoir me perfectionner en expression ! Et une des choses qui m'a faite venir sur ce forum c'est son organisation, sa très bonne adaptation du livre, et son design absolument grandiose !!!!!
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